Dans l’univers des sociétés de gestion, en quoi Phiim se distingue-t-elle des autres ? – Chronique du mercredi 30 septembre 2020


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Conseils de Famille – La chronique patrimoine de Sud Radio Par Olivier Daudé et Stéphane Molère

Dans l’univers des sociétés de gestion, en quoi Phiim se distingue des autres ?

Roman : Au sein de Phiim, nous avons plusieurs particularités.

La première repose sur nos actionnaires qui sont tous des conseillers en gestion de patrimoine.

Olivier : Stéphane, quelle est la raison qui conduit des conseillers en gestion de patrimoine à développer une société de gestion ?

Stéphane : La raison est simple, notre groupement de conseils en gestion de patrimoine, dont le capital est ouvert à d’autres cgp, trouvait que les performances financières des sociétés de gestion existantes étaient trop altérées par les frais de gestion.

Nous avons décidé de créer une société de gestion « low cost ». C’est cette réflexion qui a débouché sur la création de Phiim que Roman dirige.

Olivier : Roman, vous ne craignez pas le conflit d’intérêt entre les conseillers en gestion de patrimoine et la société de gestion ?

Roman : Au contraire, nous sommes très transparents dessus. D’un côté les établissements bancaires proposent en très large majorité les produits de leur maison.
De notre côté, nous conseillons de limiter les investissements chez nous à hauteur de 30%, donc 70% du portefeuille est investi auprès d’autres sociétés de gestion.

Olivier : Ce que vous nous dites, en somme, c’est qu’on évite de mettre tous ses œufs dans le même panier…
Roman, on comprend l’aspect « low cost » de Phiim, une aubaine finalement pour vos clients potentiels. Et puis ? Quelle est l’autre particularité de Phiim ?

Roman : Notre valeur ajoutée au sein de Phiim, c’est de rendre accessible aux investisseurs privés des stratégies d’investissement de grandes maisons de gestion jusque-là accessibles uniquement aux investisseurs institutionnels.

Olivier : C’est un atout, effectivement. Et puis ?

Roman : Peut-être une dernière particularité, c’est que nous cherchons constamment à adapter notre gestion aux objectifs réels de nos investisseurs.

Stéphane : J’ai envie d’ajouter que c’est typiquement dans ce cadre que le gestionnaire de patrimoine joue son rôle… Il accompagne le client pour déterminer ses objectifs de gestion.
Parmi les objectifs, on retrouve souvent :
• La constitution du capital pour payer les études des enfants ;
• Financer sa retraite ;
• Générer des revenus complémentaires constants…

Olivier : Roman ?

Roman : Je voulais justement le souligner, c’est là où Phiim intervient pour personnaliser le portefeuille.
Il existe autant d’objectifs que de portefeuilles.

Olivier : Roman, question plus personnelle, pourquoi avoir eu envie de cette aventure ?

Roman : C’est avant tout une aventure humaine avec des personnes qui partagent la même philosophie et les mêmes valeurs, c’est à dire le partage et la redistribution.

Olivier : Et comment vous faites pour redistribuer de la valeur ?

Roman : Cela passe par la réduction des frais supportés. En partenariat avec les compagnies d’assurance-vie et les conseillers en gestion de patrimoine, nous cherchons à abaisser les frais de chaque intermédiaire, nous y compris. Par effet mécanique, nous restituons ainsi plus de valeur aux clients.