Comment définir un bon emplacement pour investir ? – Chronique du mardi 3 novembre 2020


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Conseils de Famille – La chronique patrimoine de Sud Radio Par Olivier Daudé et Stéphane Molère

Olivier : Aujourd’hui nous allons parler
“Immobilier” et plus précisément essayer de définir ce qui serait un bon “emplacement ” pour investir dans l’immobilier.

Bonjour Jean Sébastien Maury, vous êtes directeur commercial vente externe chez LP Promotion, un des acteurs majeurs de la promotion immobilière dans les régions Bordelaise, Toulousaine, et vous lancez vos premiers programmes en région parisienne….
Acquérir un bien immobilier, c’est avant tout choisir un emplacement.

Quelle serait la définition d’un promoteur / exploitant d’un bon emplacement ?

Jean-Sébastien : Bonjour Olivier. Tout dépend du support sur lequel nous souhaitons investir. Si vous investissez dans un logement de type loi Pinel, il est essentiel que le logement se loue et se valorise.
Les critères d’investissement sont alors probablement :
• Proximité d’un bassin d’emploi,
• Taux de création d’entreprise sur la zone,
• Taux de croissance démographique ou encore,
• Le revenu moyen par ménage.

En ce sens, des zones comme le grand paris, l’agglomération toulousaine ou Bordelaise apportent de solides garanties.

Olivier : La dernière fois, vous nous avez parlé de Résidences de Service de type étudiants ou co-living. Quels sont alors les critères d’emplacement de ce type de résidences ?

Jean-Sébastien : Commençons par parler des résidences étudiantes : Nous savons que 68 % d’une classe d’âge quitte le domicile familial pour aller étudier.

Il suffit donc de connaître le nombre d’étudiants dans la zone de chalandise, d’appliquer ce ratio de 68 % pour connaître le potentiel de demande global, puis de retrancher l’offre existante.

Stéphane : Ce qui est intéressant c’est que la demande évolue …
Beaucoup d’écoles ou d’universités se délocalisent et font naître des besoins importants dans les villes de provinces.

On a tous en tête la délocalisation de l’ENA.
Mais c’est la même chose pour Sciences Po ou pour des grandes universités parisiennes.

Tous ces exemples justifient la création de nouvelles résidences universitaires.

Olivier : Un ou deux exemples concrets ?

Jean-Sébastien : Il y a 12875 étudiants à Pau, soit une demande potentielle d’environ 8000 pour une offre de 1850 lits. Nous y commercialisons donc en toute logique la résidence Canopy.
Même constat à Fontainebleau où il y aura 4000 étudiants à partir de 2021 après l’installation du campus de l’Université Paris Est Créteil … pour une offre de 223 logements étudiants !!! Notre résidence Studio 8 y trouvera toute sa place.

Olivier : Effectivement Jean-Sébastien, les chiffres parlent d’eux-mêmes. Vous avez aiguisé notre curiosité et avec les résidences de co-living.

Jean-Sébastien : Alors laissez-moi vous parler de notre résidence Isatis à Mérignac. Elle est localisée en plein centre, à quelques mètres de la mairie avec le tramway au pied. On peut donc imaginer que l’emplacement est qualitatif…
Mais ce qui nous a intéressé, c’est surtout la proximité immédiate (5 arrêts de bus) de l’IOM bordeaux Aero parc avec ses 10 000 emplois dont beaucoup de jeunes en début de carrière dans des entreprises telles que Safran, Thales, Dassault et bien d’autres.